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Direction de l'administration
Le développement de l’infrastructure reste l’un des plus grands chantiers de l’Université.
Markus Brönnimann

« Les retards pris dans le développement des infrastructures représentent pour notre Université un immense défi et compromettent sa compétitivité. »

Direction de l'Université

Notre compétitivité encore compromise

En dehors des conditions-cadres politiques, la rénovation et le développement de l’infrastructure immobilière représente le plus gros chantier de l’Université de Berne. En l’absence de plan à long terme et d’une sécurité appropriée, les performances de l’Université sont sérieusement compromises.

 

Par Markus Brönnimann, Directeur administratif

Une infrastructure moderne et adaptée constitue un facteur essentiel à la réussite d’un établissement de recherche et d’enseignement. Souvent, on remarque moins ce que l’on possède déjà. On est bien plus dérangé par le fait de ne pas avoir quelque chose qui nous fait cruellement défaut. Les retards pris dans le développement des infrastructures représentent pour notre Université un immense défi et compromettent sa compétitivité.

Cette année, le nouveau bâtiment de laboratoires situé Murtenstrasse 24 – 28 nous a permis de combler une lacune dans l’infrastructure de l’Université. Ce bâtiment permet de disposer de laboratoires performants et abrite désormais l’Institut de médecine légale et le Department for BioMedical Research (DBMR). Nous sommes très satisfaits d’avoir pu reprendre ce bâtiment bien aménagé de l’Office des immeubles et des constructions (OIC) et de pouvoir l’exploiter. Je profite de l’occasion pour remercier tous·tes les participant·es·s au projet.

L’issue concluante du concours pour le bâtiment de chimie du site de Muesmatt est le second résultat significatif de cette année. Le projet ayant remporté l’adjudication présente un concept d’affectation bien pensé, qui s’intègre parfaitement dans le quartier. En raison de la hiérarchisation des investissements dans les constructions opérée par le canton, la mise en œuvre du projet doit désormais être décalée de cinq ans. Ce report est visiblement nécessaire, mais aussi très regrettable.

La situation semble être légèrement meilleure pour deux autres projets d’envergure, essentiels pour le site médical de Berne. Concernant le bâtiment de recherche de la Faculté de médecine de la Friedbühlstrasse (zone de construction 07 du site de l'Insel), l’étude de projet peut se poursuivre normalement. S’agissant du concours portant sur le bâtiment de formation de médecine (zone de construction 03), le Grand Conseil a approuvé le crédit à l’unanimité. Cependant, les cliniques de médecine dentaires (ZMK) ne disposent jusqu'à nouvel ordre, d'aucun fonds.

Si l’on peut se réjouir des projets achevés et en cours, le problème posé par des infrastructures manquantes ou vieillissantes demeure. À court et moyen terme, ce problème portera atteinte à la compétitivité de l’Université. Nous devrons ici trouver des solutions avec l’OIC et la Direction de l’instruction publique.

Un financement de base solide

En dehors de l’infrastructure, l’Université a besoin d’un financement de base solide et stable octroyé par le secteur public. Le canton de Berne est ici un partenaire loyal et responsable : pendant l’exercice sous revue, le canton de Berne a versé une contribution de 323,4 millions de francs pour un chiffre d’affaires total de 938,8 millions de francs. Nos comptes font état d’un excédent de 20,7 millions de francs. Au niveau du financement de base, il en a résulté une perte de 5,1 millions de francs, alors qu’une perte plus élevée avait été budgétisée. La différence est principalement imputable aux retards des projets en raison des restrictions liées à la pandémie de coronavirus.

Les répercussions du Covid-19

À l’image de toutes les institutions et entreprises, le Covid-19 a fortement pesé sur l’Université. Des événements impondérables et des restrictions ont entraîné une hausse sensible des dépenses pour l’enseignement, la recherche et l’administration. À l’occasion de ses réunions hebdomadaires, la cellule de crise de l’Université a mis en œuvre les décisions des autorités de manière à maintenir l’activité d’enseignement et de recherche. Ainsi, une solution destinée à soutenir les chercheur·euse·s, qui ont vu leurs projets se prolonger à cause des contraintes de la pandémie, a été élaborée et mise en œuvre, et le poste ad hoc de médecin d’entreprise a été reconduit. En permettant le rétablissement de l’enseignement en présentiel, l’introduction du certificat obligatoire à l’automne a été une grande étape. Pour ce faire, l’Université a dû consentir à des dépenses supplémentaires considérables, notamment pour la mise en place de centres de test ou les contrôles des certificats. Comme le Conseil-exécutif a renoncé à une prise en charge, ces frais supplémentaires ont dû être prélevés sur le budget ordinaire de l’enseignement et de la recherche.

Deux personnalités importantes

Pendant l’exercice sous revue, deux postes importants ont dû de nouveau être pourvus au sein de la Direction de l’administration. Cord Fündeling est ainsi devenu le nouveau responsable du service informatique. Il succède à Urs von Lerber, que nous remercions pour son long travail fructueux. La bibliothèque universitaire s’est aussi doté d’une nouvelle responsable. Sonia Abun-Nasr succède ainsi à Niklaus Landolt, qui a dirigé la bibliothèque avec succès et circonspection ces dernières années. Avec quatre dirigeantes et quatre dirigeants, la Direction de l’administration compte désormais autant de femmes que d’hommes.

Évolution du Financement externe

Financement de base / Financement externe : les recettes de l‘Université qui constituent le financement structurel de base de l‘Université comptent parmi le budget de base, Toutes les autres recettes font état d'un financement externe.
En raison de la Séparation des recettes structurel de base et de financement externe, certains postes ne peuvent être comparés que de manière limitée avec le compte de résultats selon les Swiss GAAP RPC.

Moyens secteur privé : recettes de la part de l économie privée, de particuliers, de fondations et d organisations similaires.

Jusqu'en 2016, les revenus des sociétés de services étaient comptabilisés sous le financement de base, à partir de 2017, sous le financement externe.

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